INFO
«
Mauvais
air...
»
L'air
que
nous
respirons
dans
nos
foyers
ou
au
bureau
est
contaminé
par
une
série
de
substances
chimiques
nocives.
Greenpeace
met
en
garde.
Le
constat
alarmant
sur
la
qualité
de
l'air
que
nous
respirons
est
tiré
par
l'organisation
de
défense
de
l'environnement
Greenpeace
sur
base
d'une
analyse
d'échantillons
de
poussières
prélevés
en
octobre
dernier
dans
une
cinquantaine
de
foyers
belges,
dans
les
locaux
du
Parlement
européen
à
Bruxelles,
ainsi
qu'au
domicile
ou
au
bureau
d'une
dizaine
d'hommes
et
de
femmes
politiques
belges.
"Cette
étude
confirme
que
nous
avons
perdu
le
contrôle
sur
les
substances
chimiques
abondamment
produites
par
nos
sociétés
industrielles.
Ces
substances
sont
aujourd'hui
présentes
partout
dans
l'environnement,
mais
aussi
dans
nos
intérieurs,
et
leurs
concentrations
sont
en
hausse",
a
dénoncé
mercredi
Fawaz
Al
Bitar,
responsable
"substances
chimiques"
de
Greenpeace
Belgique
lors
d'une
conférence
de
presse.
L'étude
commanditée
par
Greenpeace
a
ainsi
révélé
la
présence
de
différentes
substances
toxiques,
peu
biodégradables
et
bioaccumulatives
dans
les
différents
échantillons
prélevés.
Des
traces
de
phtalates
(perturbant
les
capacités
reproductives),
d'alkylphénols
(nocifs
pour
le
système
hormonal),
et
de
composés
organoétains
(toxiques
pour
le
système
immunitaire)
ont
ainsi
été
retrouvées
dans
chacun
des
69
échantillons
prélevés
en
octobre
dernier.
Des
retardateurs
de
flamme
au
brome
(pouvant
perturber
le
système
hormonal
et
le
développement
des
enfants)
ont
également
été
découverts
dans
85
pc
des
échantillons
recueillis.
"De
manière
assez
ironique,
de
tous
les
lieux
aspirés
par
Greenpeace,
c'est
le
bureau
de
la
ministre
fédérale
de...
l'Environnement,
Freya
Van
de
Bossche,
qui
s'est
révélé
être
le
plus
contaminé.
Les
quantités
de
polluants
y
étaient
largementsupérieures
à
la
moyenne
belge".
"Ces
mesures
réalisées
en
Belgique
sont
globalement
cohérentes
avec
des
études
similaires
réalisées
dans
d'autres
pays",
a
ajouté
Fawaz
Al
Bitar.
"Aucune
province
ne
semble
être
plus
contaminée
qu'une
autre
et
les
poussières
récoltées
hors
des
grands
centres
urbains
ne
présentes
pas
des
taux
de
contamination
inférieurs".
Un
constat
qui
pousse
dès
lors
Greenpeace
à
penser
que
l'origine
de
ces
polluants
est
à
chercher
à
l'intérieur
même
de
nos
habitations.
"Il
est
très
vraisemblable
que
ces
substances
chimiques
se
retrouvent
dans
les
poussières
après
avoir
été
rejetées
par
la
grande
diversité
de
mobiliers
et
autres
biens
domestiques
présents
dans
les
pièces",
ajoute
Greenpeace,
pour
qui
cette
étude
démontre
l'inefficacité
des
différentes
législations
actuelles
sur
la
dissémination
des
substances
chimiques.
Et
l'organisation
écologiste
de
lancer
en
conséquence
un
appel
aux
décideurs
politiques
-
tant
belges
qu'européens
-
à
soutenir
pleinement
le
projet
de
législation
européenne
REACH
actuellement
examiné
par
les
instances
européennes.
Fermement
dénoncé
par
les
milieux
industriels,
ce
projet
législatif
vise
à
contraindre,
d'ici
11
ans,
les
producteurs
chimiques
à
procéder
à
l'enregistrement,
l'évaluation
et
l'autorisation
préalables
de
leurs
produits
avant
toute
commercialisation
en
Europe.
Source
:
Le
soir
/
Belga.
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