>>> Ce site utilise des cookies. En poursuivant la navigation, vous acceptez leur utilisation permettant l'accès à toutes les fonctionnalités du site. En savoir plus et paramétrer vos cookies

Lune et jardin

Boutiques en ligne

Potager facile

Jardin extraordinaire

 

 

Concours photo

Abonnez-vous au journal d'information

 

Accueil

Dossiers & Articles

F O R U M

Petites annonces

Bourse d'échanges

Galerie photos

Webmasters

> Agenda > Calendrier du jardin > Les oiseaux > Ma planète > Jeux & Divertissements > Poèmes nature
> A visiter > Jardiner avec la lune > Actualité > Fonds d'écran > Concours du moment > Autres poèmes
> Expositions > Vos jardins > Marche & Rando > Web TV > Concours précédents > Bibliothèque
> Parcs & Jardins > Trucs & Astuces > Rusticité > Noël > Achats livres et CD
> Vacances nature > Printemps > Automne > Noël en Europe > Nouvel An

 

Dossiers Jardinature

 

 

 

Les rosiers

 

Sommaire

 

Plantation  Taille  Bouturage  Protection pour l'hiver  Nettoyage et fertilisation du sol

 

 

Fraîcheur et transparence

Fraîcheur et transparence

Photo : Gérard Lorriaux

 

 

 

 

Plantation d'un rosier 

 

Quand planter ?

 

La plantation d'un rosier s'effectue de la mi-octobre à fin février, début mars en dehors des périodes de gel.

 

Comment planter ?

 

1. faire un trou aussi large que les racines du rosier en question

 

2. mettre un poignée de terreau dans le fond du trou et recouvrir d'un peu de terre (les racines du rosier ne doivent pas être en contact direct avec le terreau)

 

3. faire tremper le rosier dans de l'eau pas trop glacée s'il fait froid (éviter les chocs thermiques)

 

4. tailler les racines et les branches (sauf pour les rosiers lianes et grimpants)

 

5. positionner de telle façon que le point de greffe soit à 1 ou 2 cm en dessous du niveau de la terre (pas plus, car cela faciliterait la croissance de gourmands)

 

>>>>>>

 

voici exactement ce qu'est un point de greffe : le point de départ des branches sur le haut du "tronc".

 

>>>>>>


6. reboucher le trou

 

7. faire une butte de terre de 20 cm sur le pied, pour protéger le point de greffe de l'hiver et empêcher le dessèchement du départ des tiges.

 

8. pour un rosier tige, mettre en place le tuteur avant de mettre le rosier.

 

Que se soit en racines nues, ou motte, c'est le même principe, en conteneur, dépoter et faire tremper puis planter.

 

Exemple de taille à la plantation

 

 

 

 

 

 

Taille des rosiers


La taille du rosier a pour but de conserver sa forme, de prolonger sa durée de vie, d’avoir une bonne production de fleurs.

Que faut-il tailler ?
- si le rosier forme ses fleurs sur de petites branches, ce sont les pousses le long des grandes branches qu'il faut tailler
- si le rosier fait des fleurs au bout d’une grande tige, il faut tailler court pour favoriser de grandes pousses
- les rosiers anglais et modernes, demandent une taille tout au long de l'année, taille modérée pour favoriser les branches
- un rosier se taille dés que la végétation est déséquilibrée.

Quand tailler ?
- une première légère taille de nettoyage en automne, bois sec, mort.
- puis la taille en fin d’hiver, généralement juste avant la reprise (février mars)

Style de taille ?
- taille courte : c'est une taille sévère qui garde juste quelques rameaux, coupés à 3 ou 5 bourgeons à partir du point de naissance de la tige.
- taille longue : selon le rosier on garde entre un tiers à deux tiers de la tige. Ainsi année après année le rosier grandit.

Les trucs pour avoir un beau rosier :
* limiter les pousses à l'intérieur du rosier pour faciliter l'aération, on doit pouvoir mettre son poing au milieu.
* couper court les branches qui sortent de la forme du rosier.

Ne pas tailler Les branches charpentières des rosiers liane, sauf si elles dépérissent.

Les bons outils :
- un sécateur bien affûté et toujours désinfecté auparavant
- un coupe branche si besoin, (désinfecté), petite scie (désinfectée)
- des gants…….. !

Comment tailler ?
- toujours regarder l'endroit exact pour bien couper dans le bon sens.
- toujours couper au dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur : explications en image :

 



Taille du rosier buisson remontant


Trois stades pour les rosiers buissons modernes : taille en cours de saison pour raccourcir les rameaux qui ont fleuri, pré taille d’automne, taille de fin d’hiver – printemps. Dés que les bourgeons développent des branches de 2 à 3 cm, tailler suivant la variété : hybride de thé, polyantha et grandiflora : taille courte, rosiers anglais et floridunda : taille longue

Les rosiers non remontants se taillent après la floraison puis une taille d’automne de nettoyage.

Taille du rosier buisson ancien (type hybride chinensis…)

 

Taille modérée – longue, puis après la première floraison, taille à trois bourgeons sur chaque branche.

Taille du rosier grimpant

 

Taille très facile car on laisse les grandes branches charpentières, et on taille les rameaux secondaires porteurs de fleurs de moitié.

Taille du rosier liane

 

Juste un nettoyage, il est laissé généralement totalement libre ou pour contrôler son expansion.

Rosier liane


Taille du rosier tige


Le rosier tige est bien souvent un rosier buisson greffé sur une tige ; la taille doit se référer à quel type de rosier est greffé ; dans la majeure des cas, ce sont des hybride de thé, variétés modernes : taille courte au point de greffe et pour les variétés modernes remontantes, taille à 20 cm environ.

Taille du rosier pleureur


Il s’agit en fait d’un rosier couvre sol greffé sur une tige ; nettoyer en enlevant le bois mort, aérer le centre, et tailler les rameaux à 50 cm.

Taille du rosier couvre sol


- Taille de nettoyage et de contrôle de l’espace qu’il prend.


Taille du rosier buisson :

 



Taille du rosier arbuste (1ère année) :

 



Taille du rosier arbuste (2ème année) :

 



A vos sécateurs pour nettoyer si besoin et ensuite en fin d'hiver !

 

 

 

Bouturage des rosiers 

 

Vous souhaitez multiplier vos beaux rosiers ? Voici les méthodes expliquées...

 

Quand bouturer ?

De septembre à mars-avril, prenez vos sécateurs, c'est l'époque pour commencer ses boutures de rosiers.
Les tiges ont cessé de pousser, mais elles possèdent encore des feuilles. Ne pas hésiter à faire plusieurs boutures pour avoir plus de chance d'en réussir. 

Quelles méthodes ?

Méthode 1

Prendre une tige de l'année de 10/15 cm avec encore ses deux dernières feuilles terminales et des bourgeons sur la tige, couper en biais en dessous du dernier bourgeon.
Dans un coin du jardin, dans un mélange de sable et de terreau, planter la tige doucement pour ne pas casser les bourgeons enterrés, seules les deux dernières feuilles terminales doivent sortir de terre.

Arroser doucement, puis penser à protéger du froid avec une couche de feuilles mortes. Il faut compter 2 années de culture avant la mise en place définitive. 

Méthode 2

Prendre une tige de l'année de 20 cm environ, couper en biais en deux extrémités au dessus d'un bourgeon en haut, en dessous d'un bourgeon en bas de la tige, enlever les feuilles mais garder les bourgeons.

Planter tête en bas dans un mélange de sable et terreau (pour éviter le pourrissement) pendant 1 mois, puis replanter dans l'autre sens (ceci afin de favoriser un cal ou cicatrice pour ensuite faciliter l'enracinement. 
Replanter en place définitive à l'automne suivant. 

Autres solutions pour multiplier ses rosiers 

Multiplication par les rejets
Lorsque certains rosiers produisent des rejets, dégager le pied doucement, couper le rejet avec un morceau du rhizome ou pied du rosier, replanter de suite. 

Le Marcottage

Pour les rosiers grimpants, liane, les rosiers ayant des branches très souples : courber une branche souple sur le sol, recouvrir un petit morceau de tige (10 cm) de terre, mettre de chaque coté, tuile ou branche pour maintenir la tige de rosier sur le sol.

Sur une même tige de 1m, on peut faire deux marcottage environ. Attendre le printemps pour voir la naissance de nouvelles tiges et feuilles à cet endroit.

Notez que ces nouveaux pieds sont nourris par la tige "mère". Laissez-les se fortifier tout l'été, les séparer de la tige mère à l'automne (un coup de sécateur de chaque coté du nouveau pied, sur la tige mère) et les planter à l'endroit voulu.

 

 

Protection des rosiers pour l'hiver


- butter les pieds de rosier avec 20/30 cm de terre afin de protéger le point de greffe des froids . Ne pas oublier de débutter au printemps !
- mettre des protections (voile d’hivernage) pour les rosiers tiges .
- en cas de neige, la laisser sur les tiges des rosiers, elles sont souples et ne casseront pas. De plus, la neige les protégera du froid.

 

 

Nettoyage et fertilisation du sol

 

Nettoyer les rosiers ?

Il convient de ramasser et brûler les feuilles tombées à terre si elles ont été atteintes par une maladie.
Enlevez Les fleurs fanées de façon régulière. 
pensez aussi à faire une première taille de nettoyage à l'automne.
Griffez le sol de temps en temps pour améliorer le drainage. 

Comment fertiliser et que mettre comme engrais ?

Au début de l'hiver, vous pouvez apporter un engrais de fond, corne broyée, fumier de cheval, engrais, compost, terreau... Celui-ci se décomposera durant toute la saison froide, libérant l’azote au printemps, très consommé par le rosier à cette époque. 

Exemple de schéma de fertilisation : 

 

1 - de janvier à début mars

Epandre au sol, par plante, une poignée d'engrais binaire (P-K) et de Patentkali en parties égales. Incorporer superficiellement.

2 - au réveil de la végétation (de début à fin avril selon les années et les régions)

Arroser au pied de chaque plante, toutes les semaines, avec un engrais liquide : une cuillerée à soupe d'ammonitrate dans 8 à 10 litres d'eau. Pour les rosiers en cours d'installation, alterner, une semaine sur deux, avec de l'eau additionnée d'algo flash ou équivalent (en respectant les dosages indiqués), qui contient la plupart des oligo-éléments indispensables aux végétaux.

3 - un mois après la fin de la floraison d'été, pour les variétés remontantes, apporter à nouveau une poignée de P-K et de Patentkali afin de relancer la floraison d'automne.

Dans tous les cas, n'oubliez pas d'épandre sur le sol, dès le début de l'hiver, la matière organique (compost ou fumier) indispensable à toute vie microbienne qui transformera les engrais minéraux, insolubles donc inassimilables par la plante, en éléments solubles et assimilables. Vous pouvez encore le faire à la fin de l'hiver à condition d'utiliser un fumier bien décomposé !

Le Patentkali, engrais de sol autorisé en agriculture bio, est un sulfate double de potasse (K) et de magnésie (Mg) et il apporte aussi du soufre (S). On le trouve dans certaines coopératives agricoles. Petit bémol : cet engrais contient quand même 3% maximum de chlore.

 

Comprendre en détail la fertilisation

 

Le végétal, à l'inverse de l'animal, est un être fixe. Il doit donc trouver, à l'endroit où il vit, toutes les conditions pour subsister : conditions climatiques, pédologiques (sol) et alimentaires. Sinon, il disparaît. C'est ainsi que se sont sélectionnées les végétations spontanées, caractéristiques d'un lieu et d'un climat donnés. Même à l'échelon local, on trouve ces écosystèmes : les bords d'étangs avec leur flore aquatique, les collines sèches à plantes aromatiques...

Les plantes de nos jardins d'ornement sont en majorité des améliorations de plantes sauvages. Elles sont plus exigeantes vis à vis de leur alimentation, moins rustiques vis-à-vis du climat et des maladies virales ou cryptogamiques. Il faut leur apporter les aliments dont elles ont besoin et qu'elles ne trouvent pas en quantité suffisante dans le sol.

3 éléments majeurs et 2 éléments mineurs sont indispensables. Ce sont les fertilisants et minéraux qui les apportent. Ces éléments majeurs sont l'azote (N), le phosphore (P) et la potasse (K). Les 2 éléments mineurs sont le soufre (S) et le magnésium (Mg).
En outre, le carbone (C), l'oxygène (O) et l'hydrogène (H) sont apportés par la fonction chlorophylienne et la respiration, à partir de l'air atmosphérique. Enfin, une multitude d'éléments, appelés oligoéléments, sont absorbés en très petite quantité par la plante mais sont indispensables à la vie . Les principaux sont : le cuivre (Cu), le zinc (Zn), le bore (Bo), le silicium (Si).

Certains engrais dits "ternaires" contiennent les 3 éléments N-P-K toujours notés dans même ordre sur les emballages. Un engrais ternaire 10-10-10 ne contient que 10 kg de chacun des 3 éléments pour 100 kg de granulés, il est moins riche qu'un engrais ternaire 15-15-15. Les granulés sont constitués d'une pâte (comme les médicaments) qui sert de support aux éléments fertilisants.
Les engrais dits "binaires" ne contiennent que P et K : exemple : un binaire 0-20-20ne contient pas d'azote.

 

En général, tous les engrais qui contiennent de la potasse (K) contiennent aussi du soufre (S) sous forme de sulfate. Pour les usages viticoles, arboricoles et horticoles, des engrais plus complets contiennent aussi du magnésium (Mg) également sous forme de sulfates. Un engrais très recommandable, le Patent Kali, qui est un sulfate double de potasse et de magnésie, apporte au sol du soufre, du potassium et du magnésium.

L'azote (N) active la végétation, elle donne une couleur vert-foncé aux feuilles, allonge les tiges, mais, en excès, elle sensibilise les plantes aux maladies.
Le phosphore (P) développe les racines, donne aux fleurs des couleurs plus éclatantes, accentue la précocité et la maturité des fruits.
La potasse (K) augmente la résistance à la chaleur comme au froid, accroît la rigidité des tiges, renforce la résistance aux maladies (à l'inverse de l'azote). Un apport supplémentaire de potasse (K) peut corriger un excès d'azote accidentel.
Le magnésium (Mg) est un élément de la vitalité, il renforce l'action du potassium (K) d'où l'intérêt du Patent Kali pour obtenir des fruits et des légumes sains et des beaux rosiers gourmands de cet élément.

EMPLOI PRATIQUE DES ENGRAIS

Les engrais binaires P-K, peu solubles, s'incorporent au sol, dans le courant de l'hiver, ou en fin d'hiver dans les terrains légers.
Les engrais azotés, surtout les ammonitrates, très solubles, ne s'utilisent que lorsque la plante est capable de les absorber, c'est-à-dire au départ de la végétation. Dans les ammonitrates, la partie ammoniacale, la moins soluble, est transformée en nitrate par des micro-organismes du sol avant de pouvoir être absorbée. Cela demande de 15 jours à 3 semaines au minimum suivant la température.
La partie nitrique, la plus soluble, est absorbée presque instantanément et son effet est visible dans les 8 jours qui suivent l'épandage.


Source : guide clause, archives personnelles, guide des rosiers, le livre ABC de la Taille.

Merci à Léa et à India !

 

 

Vous souhaitez apporter votre contribution et améliorer ce dossier ?

Contactez-nous !

 

 

 

 

>> Retour à la page principale des dossiers

 

 

 
English español Italiano deutsch Português

 

Jardinature est géré bénévolement. Vous pouvez nous soutenir et nous vous en remercions.


Ecrivez-nous vis notre formulaire de contact !


Recevez notre journal d'information

par e-mail

Inscription gratuite



Du bio, de la ferme à chez vous !


 

 

 

Liens divers

 

chat 160x600

 

 

 

 


 

 

© 2000-2024 Jardinature

 

Qui sommes-nous ?    Journal d'information    Copyright et vie privée    Bannières et logos    Pépinières   Liens divers   Contact