>>> Ce site utilise des cookies. En poursuivant la navigation, vous acceptez leur utilisation permettant l'accès à toutes les fonctionnalités du site. En savoir plus et paramétrer vos cookies

Lune et jardin

Boutiques en ligne

Potager facile

Jardin extraordinaire

 

 

Concours photo

Abonnez-vous au journal d'information

 

Accueil

Dossiers & Articles

F O R U M

Petites annonces

Bourse d'échanges

Galerie photos

Webmasters

> Agenda > Calendrier du jardin > Les oiseaux > Ma planète > Jeux & Divertissements > Poèmes nature
> A visiter > Jardiner avec la lune > Actualité > Fonds d'écran > Concours du moment > Autres poèmes
> Expositions > Vos jardins > Marche & Rando > Web TV > Concours précédents > Bibliothèque
> Parcs & Jardins > Trucs & Astuces > Rusticité > Noël > Achats livres et CD
> Vacances nature > Printemps > Automne > Noël en Europe > Nouvel An

 

Dossiers & Articles Jardinature

 

 

4 conseils pour un jardin sans pesticides chimiques

 

 

Aménagement de jardin

 

 

Ce n’est plus un secret pour personne, les pesticides chimiques sont néfastes pour la santé et l’environnement. Pourquoi, alors, ne pas les remplacer par des méthodes préventives, naturelles et faciles à appliquer ?

Pour qui aime s’occuper de son jardin et prendre le temps de l’observer, ces quelques conseils peuvent toujours être utiles.

 

 

Connaître son jardin

 

Et c’est primordial. Sinon, comment peut-on adopter des pratiques culturales adéquates, choisir des plantes adaptées à son écosystème et les placer idéalement.

 

La nature du sol


Les plantes puisant dans le sol les nutriments indispensables à leur croissance
, déterminer sa nature vous aide à le maintenir fertile et à corriger d’éventuelles carences.
La texture, la couleur, même l’odeur, mais aussi ce qui y pousse spontanément, vous donnent des indications. Ainsi par exemple, une terre argileuse est sombre, lourde et collante quand il pleut. À L'opposé, une terre sableuse est claire, légère et drainante.
Autre détail important, le pH (potentiel Hydrogène) qui mesure le taux d’acidité (<7) ou d’alcalinité (>7) du sol. Un sol plutôt neutre (entre 6 et 7) convient à bon nombre d’espèces végétales.
Différents tests, détaillés sur le net, et des kits d'analyses peuvent vous accompagner dans cette démarche.

 

Le climat de la région


Les caractéristiques météorologiques diffèrent
selon qu’il soit continental, océanique, montagneux ou encore méditerranéen. N’hésitez pas à consulter une carte des zones climatiques pour en savoir plus. Cependant, l’impact du réchauffement climatique est tel, qu’il bouleverse les normes, obligeant les jardiniers.ères à revoir certaines de leurs habitudes.

 

L’exposition et les microclimats 
Son ensoleillement, mais aussi l’orientation d’une pente, un espace venteux, ombragé, l’emplacement d’un arbre, un plan d’eau, etc. engendrent des particularités climatiques, propres à votre jardin, dont vous devez tenir compte.

 

 

Sélectionner ses végétaux

 

Qu’elles soient anciennes ou qu'il s’agisse de nouvelles obtentions, choisissez des variétés horticoles résistantes face aux bioagresseurs
Pensez, aussi, aux espèces locales, accoutumées à votre environnement. Ajoutez quelques plantes utiles et bénéfiques (entre autres) pour le jardin : l’ortie, la consoude, la bourrache, le souci, la capucine, l’absinthe, la lavande…et bien d’autres encore.
Au potager, réservez un carré pour les légumes perpétuels. Ils vous étonneront par leur robustesse et leurs saveurs originales.

 

Récupérez les graines de variétés reproductibles, sur vos plus beaux sujets. Au fil des générations, elles s’acclimatent aux conditions de vie de votre jardin.

 

Lors du choix en magasin, considérez l’aspect général de la plante, vérifiez l’absence de maladies et d’insectes nuisibles (regarder sous les feuilles) et si le système racinaire est vigoureux, sans chignon. 
Prenez le temps de lire les étiquettes et de demander des renseignements complémentaires comme la période de plantation et la rusticité de la plante.

 

N’introduisez pas d’espèces exotiques inadaptées qui vous feront surtout dépenser de l’argent inutilement, ou, au contraire, trop envahissantes voire invasives. Ces dernières représentent de véritables menaces pour la biodiversité. Est déjà présent un cortège de bestioles, tout aussi exotiques et sympathiques, contre lesquelles il est souvent et encore compliqué de lutter avec des moyens naturels.

 

 

Jardin sans pesticides - végétaux

 

 

 

Favoriser la biodiversité

 

C’est accueillir une grande diversité végétale qui contribue à limiter l’émergence et la propagation de maladies, et qui héberge une faune variée où de précieux auxiliaires se chargent de réguler les populations de ravageurs. Des interactions se créent et apportent un équilibre au jardin. C’est un espace vivant, autonome et en bonne santé.

 

On aménage des milieux divers comme par exemple :
- une haie champêtre comprenant des essences locales aux feuillages caducs, persistants, marcescents et aux baies nourricières ; 
- une mare avec une pente douce et sans poissons ;
- une prairie composée d’un mélange de graminées, de légumineuses et de fleurs sauvages ;
- des massifs de vivaces aux floraisons odorantes, mellifères et étalées sur l’année ;
- des habitats pour la faune : un tas de feuilles mortes, des pots et de vieilles tuiles en argiles empilés, un fagot de tiges creuses accroché sous une branche, une vieille souche ;
- des espaces ombragés, ensoleillés, ensauvagés, des creux, des talus, un mur que l’on recouvre de lierre, etc.

 

On réduit ses interventions par : 
- des tontes raisonnées ;
- des tailles modérées et repoussées à l’automne, hors période de reproduction ;
- un travail du sol consistant à ameublir la terre sans la retourner pour ne pas bouleverser la vie souterraine ;
- un paillage du sol (bien étudié) qui freine la pousse des adventices et l’évaporation d’eau, le protège des aléas climatiques et l’enrichit en se décomposant (compostage de surface) ;
- un éclairage nocturne limité, car cela affecte le rythme biologique des animaux actifs durant la nuit.

 

On pense aux associations de culture qui :
- perturbent et repoussent les indésirables ;
- stimulent la croissance des plantes ;
- servent d’ombrage, de support, de couvre-sol ;
- attirent les pollinisateurs.

 

 

Jardin sans pesticides - biodiversité

 

 

 

Compléter par d’autres initiatives

 

Arrosez le matin de préférence, aux pieds des plantes sans asperger le feuillage. Un système de goutte à goutte peut vous dispenser de cette besogne. Faites-le particulièrement pour les variétés sensibles aux maladies fongiques. Et si vous en avez la possibilité, cultivez-les sous un abri (serre, tunnel, véranda) bien aéré.

 

Faites vos semis en dehors des périodes de pontes et couvrez-les d’un voile ou d’un filet de protection. 
Pratiquez la rotation des cultures au potager, qui implique de ne jamais cultiver au même endroit des légumes d’une même famille, deux années de suite. Ce principe évite l’appauvrissement du sol, car chaque légume a des besoins nutritifs particuliers et selon ses racines, les puise à différentes profondeurs. En outre, cela empêche la prolifération de nuisibles spécifiques à un type de plante.
Cette technique ne s’applique pas aux légumes perpétuels.

 

Supprimez les parties malades de vos plantations et arrachez celles qui sont trop infestées pour empêcher toute contamination.

 

Concoctez quelques remèdes à base de plantes (purins, décoctions, macérations) en respectant scrupuleusement les modes d’emploi. Ces traitements renforcent les défenses des plantes, possèdent des propriétés répulsives, fongicides et insecticides.
N’oublions pas qu’un simple jet d’eau suffit, parfois, à se débarrasser d’insectes comme les pucerons ou les cochenilles.
Attention aux recettes soi-disant “bio” à base de produits tels que le vinaigre, le gros sel ou le liquide vaisselle. Non seulement, leur efficacité n’est pas toujours avérée, mais elles peuvent se révéler nocives, si utilisées à forte dose.

 

Nettoyez et désinfectez le matériel, les outils et lavez-vous les mains pour ne rien transmettre.

 

Dans le doute, renseignez-vous auprès de professionnels, sur des sites spécialisés, participez à des ateliers, téléchargez une application vous permettant d’identifier la flore et la faune de votre jardin.

 

Tenez un “journal de bord” où vous consignez les informations qui vous semblent importantes et vos observations afin de conserver une trace. Ce peut être par exemple :
- le plan du jardin, celui du potager pour la rotation des cultures ;
- les travaux de jardinage hebdomadaires ;
- le nom des plantes, les dates de plantation et l’évolution des cultures ;
- la météo ;
- les désagréments et les solutions apportées ;
- les succès et les échecs ;
- les projets : ce que vous souhaitez réaliser, améliorer, renouveler, enlever, ajouter ;
- les imprévus ;
- etc.
Illustrez-le avec des photos, les étiquettes des plantes, des dessins, etc.

 

Et puis, soyons tolérants. Quelques pucerons sur un rosier ou de l'oïdium sur un vieux pied de courgettes ne nuiront pas à la bonne marche du jardin, tant que tout est sous contrôle.

 

 

 

Inscrivez-vous à la lettre Jardinature afin de recevoir dans votre boîte mail

les dernières infos, articles et dossiers

Inscrivez-vous ici

 

 

 

 

>> Retour à la page principale des dossiers

 

 

 
English español Italiano deutsch Português

 

Jardinature est géré bénévolement. Vous pouvez nous soutenir et nous vous en remercions.


Ecrivez-nous vis notre formulaire de contact !


Recevez notre journal d'information

par e-mail

Inscription gratuite



Du bio, de la ferme à chez vous !


 

 

 

Liens divers

 

chat 160x600

 

 

 

 


 

 

© 2000-2024 Jardinature

 

Qui sommes-nous ?    Journal d'information    Copyright et vie privée    Bannières et logos    Pépinières   Liens divers   Contact